Grammairien et polygraphe vers 200 après J.-C., ce Grec de Naucratis utilisa la bibliothèque d'Alexandrie pour rédiger son Banquet des sophistes, qui constitue une mine de renseignements sur tous les domaines de la culture grecque, particulièrement sur la vie privée. L'érudition d'Athénée est prodigieuse: il cite plus de sept cents écrivains et de quinze cents ouvrages.
Athénée groupe artificiellement autour de la table du pontife romain Larentius une trentaine de savants convives; à propos des mets que l'on sert, on passe à l'organisation des banquets, puis à la danse, à la musique, etc.
Seuls trois des quinze livres de cette bizarre encyclopédie ont survécu.
Cet Italien de Préneste (première moitié du 3ème siècle apr. J.C.) composa 17 livres Sur la nature des animaux et une Histoire variée en 14 livres, d'inspiration sophistique. Là il étudie les animaux d'un point de vue moral: il vante la fidélité du chien, l'adresse des abeilles, etc.; ici c'est un tissu d'anecdotes et de descriptions, à l'usage des déclamateurs, dans un style prétentieux et banal.
Son mérite est de nous avoir conservé beaucoup de renseignements, empruntés en particulier aux savants alexandrins.
Cet Alexandrin est l'auteur d'un dictionnaire de langue (p.-ê. 5ème siècle après J.-C.) répertoriant les formes dialectales, rares ou curieuses.
Ioannes, de Stobi - Macédoine, 5ème siècle après J.-C., composa pour son fils Septimius une Anthologie ou Florilège à partir de 500 auteurs grecs antiques, notamment les poètes de la grande époque.
Les citations sont ordonnées par thèmes: livre I: métaphysique et physique; livres 2-3: épistémologie et éthique; livre 4: politique et économie.
Grâce à lui nous possédons maints fragments d'œuvres disparues.
Ce patriarche de Constantinople (857-867, 877-886), grand prince de l'Église, trois fois banni et mort en exil, fut l'homme le plus érudit de son siècle, et contribua à une renaissance des textes antiques.
Sa Bibliothèque contient le résumé de 280 œuvres pour la plupart aujourd'hui perdues.
Il composa aussi un Lexique pour la lecture des classiques.
Nom ou titre d'un gros dictionnaire de langue et de realia grecs, composé au 10ème siècle après J.-C., sans doute à Constantinople.
Il comprend env. 30'000 articles rangés alphabétiquement.
Malgré ses lacunes et ses problèmes, c'est une source importante pour bien des auteurs et des œuvres perdus de l'antiquité et de l'époque byzantine.
Cet archevêque de Salonique de 1175 à 1192, ancien moine à Constantinople et protégé de l'empereur Manuel I Comnène, fut un grand érudit. Il écrivit un commentaire à Pindare, à Aristophane, à l'Iliade et à l'Odyssée.
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