Loi de Smyrne
sur la protection des poissons sacrés

(stèle, Smyrne, 1er s. av. J.-C. ?)

Éd. :

Sylloge3 997 - LSAM 17 - I.Smyrn 735 + II2 p. 377.

Voir :

Pfohl 132 (trad. allem.)
Michel 728.
SEG
15, 1958, 728.
V. Reinach, Traité d'épigraphie grecque, pp. 153-154.

[ἰ]χθῦς ἱεροὺς μὴ ἀδικεῖν̣,
μηδὲ σκεῦος τῶν τῆς
θεοῦ λυμαίνεσθαι, μηδ[ὲ]
4 [ἐ]κφέρειν ἐκ τοῦ ἱεροῦ ἐπ[ὶ]
κλοπήν. ὁ τούτων τι ποιῶν
κακὸς κακῇ ἐξωλείαι ἀπό-
λοιτο ἰχθυόβρωτος γενόμε-
8 νος. ἐὰν δέ τις τῶν ἰχθύ-
ων ἀποθάνῃ, καρπούσθω
αὐθημερὸν ἐπὶ τοῦ βωμοῦ.
τοῖς δὲ συμφυλάσσουσιν
12 καὶ ἐπαύξουσιν τὰ τῆς
θεοῦ τίμια καὶ τὸ ἰχθυο-
τρόφιον αὐτῆς βίου καὶ
ἐργασίας καλῆς γίνοιτο
16 παρὰ τῆς θεοῦ ὄνησις.
Ne pas porter atteinte aux poissons sacrés,
ni maltraiter l'un des
animaux de la déesse,
ni le sortir du sanctuaire par vol.
Le scélérat qui commettrait
l'un de ces forfaits, puisse-t-il périr
de male mort, dévoré par les poissons eux-mêmes.
Si l'un des poissons
vient à mourir, qu'il soit sacrifié
le jour même sur l'autel.
Pour ceux qui auraient conservé
et augmenté les offrandes de la
déesse et son vivier,
qu'ils reçoivent de la déesse
la récompense d'une vie heureuse et comblée.

Inscription peut-être dédiée à la déesse syrienne Atargatis.

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