(Olbia, 4ème s. av. J.-C.)
Éd. :
Syll. 354.R.
Dareste,
B. Haussoulier,
Th. Reinach, RN 1893, pp. 157-159.
Babelon, Origines de la monnaie; Paris,
Firmin-Didot, 1897; p. 329.
[εἰς
Βο]ρυσσθένη
εἰσπλεῖν τὸν βου- [λόμε]νον κατὰ τάδε· ἔδοξε βουλῆι [καὶ δή]μωι, Κάνωβος Θρασυδάμαντο[ς] [εἶπ]ε· εἶναι παντὸς χρυσίου ἐπισήμο 5 [κ]αὶ ἀργυρίο ἐπισήμου εἰσσαγωγὴ[ν] [κα]ὶ ἐξαγωγήν· ὁ δὲ θέλων πωλεῖν [ἢ] [ὠν]εῖσθαι χρυσίον ἐπίσημον ἢ ἀργύ- [ριο]ν ἐπίσημον πωλείτω καὶ ὠνείσθ[ω] [ἐπὶ] τοῦ λίθου τοῦ ἐν τῶι ἐκκλησιασ[τη]- 10 [ρί]ω[ι· ὃς] δ’ ἂν ἄλλοθι ἀποδῶται ἢ πρίη- [ται, φευ]ξεῖται ὁ μὲν ἀποδόμενος το[ῦ] [πωλουμέν]ου ἀργυρίου, ὁ δὲ πριάμενος τῆ[ς] [τιμῆς], ὅσου ἐπρίατο· πωλεῖν δὲ καὶ ὠν[εῖ]- [σθαι] πάντα πρὸς τὸ νόμισμα τὸ τῆ[ς] 15 [πόλ]εως, πρὸς τὸν χαλκὸν καὶ τὸ ἀργύριο[ν] [τὸ] Ὀλβιοπολιτικόν. ὃς δ’ ἂν πρὸς ἄλλο [τι] [ἀποδ]ῶται ἢ πρίηται, στερήσεται ὁ μὲν [ἀ]- [ποδ]όμενος ἂν ἀποδῶται, ὁ δὲ πριάμ[ε]- [ν]ος ὅσου ἂν πρίηται· πράξονται δὲ το[ὺς] 20 [πα]ρὰ τὸ ψήφισμά τι παρανομντας οἳ ἂν τὴν ὠνὴν πρίωνται τῶν παρανο- μησάντων, δίκηι καταλαβόντε[ς]· τὸ δὲ χρυσίον πωλεῖν καὶ ὠνεῖσθ[αι τὸ]- ν μὲν στατῆρα τὸν Κυζικηνὸν [ἑνδεκά]- 25 το ἡμιστατήρο, καὶ μήτε ἀξιώτερο[ν μή]- τε τιμιώτερον, τὸ δ’ ἄλλο χρυσίον τὸ [ἐ]- [πίσ]ημον ἅπαν καὶ ἀργύριον τὸ ἐπίση[μον] πωλεῖν καὶ ὠνσθαι ὡς ἂν ἀλλ[ήλους] πείθωσι· τέλος δὲ μηδὲν [πράττειν μήτε] 30 [χ]ρυσίου ἐπισήμου μήτ’ ἀργυ[ρίου ἐπισή]- [μ]ου μήτε πωλντα μήτ’ [ὠνούμενον — —] [— — — — —]Ο․ΡΓΛΜΙ[— — — — — — — —] |
Libéralisation
de la navigation dans le Borysthène aux conditions suivantes. Il a plu
au Conseil et au Peuple, Kanobos fils de Thrasydamas a proposé: qu'il
soit permis d'importer et d'exporter toute monnaie d'or et d'argent;
quiconque voudra vendre ou acheter de la monnaie d'or ou d'argent
pourra le faire sur la pierre qui est dans le bâtiment de l'Ecclésia;
mais quiconque en vendra ou achètera ailleurs, sera poursuivi, le
vendeur pour l'argent vendu, l'acheteur pour le prix d'achat; on pourra
vendre ou acheter toute monnaie contre la monnaie, en bronze
et en argent, de la Cité d'Olbia; si
quelqu'un vend ou achète de la monnaie contre
une autre monnaie, il sera saisi, le vendeur pour le prix de vente,
l'acheteur, pour le prix d'achat; ceux qui auront acheté la marchandise
aux personnes ayant enfreint la loi feront payer les contrevenants à ce
décret en leur intentant un procès; on vendra ou achètera la monnaie
d'or comme suit: le statère de Cyzique contre 11,5 statères (scil.
d'argent d'Olbia), sans en demander plus sans en proposer plus, et pour
les autres monnaies d'or et d'argent, on pourra les vendre et les
acheter au prix que l'on aura réussi à obtenir; on n'encaissera aucune
taxe ni pour les monnaies d'or ni pour les monnaies d'argent, ni pour
la vente ni pour l'achat ... |
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