Ératosthène

 

La carte d'Ératosthène

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La route des Indes 

« Insistant alors sur le fait qu'il est conforme à la nature d'attribuer une longueur plus grande à la distance entre orient et occident, Ératosthène déclare qu'il est conforme à la nature que, de l'aube au couchant, la terre habitée ait une dimension plus grande, comme nous l'avons indiqué; avec les mathématiciens en effet, il soutient qu'elle forme approximativement un cercle, qui tend à se fermer sur lui-même, de sorte que, si l'immensité de l'océan Atlantique n'y faisait obstacle, il nous serait possible d'aller par mer d'Ibérie jusqu'en Inde : il suffirait de suivre le même parallèle, et de parcourir la section qui reste, une fois ôtée la distance définie ci-dessus, soit un peu plus du tiers de la circonférence totale, en admettant une valeur inférieure à deux cent mille stades pour le parallèle d'Athènes sur lequel a été faite la précédente répartition en stades depuis l'Inde jusqu'à l'Ibérie. »

STRABON I, 4, 6

« Ératosthène émet encore l'hypothèse que les quelque soixante-dix mille stades qui représentent la longueur du monde habité valent la moitié du cercle entier sur lequel est prise cette longueur, de sorte que, dit-il, si, partant de l'occident, l'on naviguait par vent d'est, au bout d'un nombre égal de stades on aborderait aux Indes. »

STRABON II, 3, 6


La mesure de la Terre

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