[Di]aconu[s] Macedoni suo salutem. Dissimulare non potui, ut tibi non scriberem te ualdissime decriminatum aput Iucundum 5 et Dido(ne)m a Domitii l(iberto). Itaque, mi frater, da operam, ut ualenter satisfacias illis. Nireo quoque, conliberto suo, multa sc[e]lera de te scripsit, qui, ut 10 suspicor, credidit ei et te non mediocriter lacerat. Contubernales mei te salutant; tu tuos salutes, rogo. ama nos, ut instituisti. Uale. 15 XIIII Kal(endas) August(as) Ἐπεὶφ κζ. |
Diaconus
à son cher Macedo, salut. Je n'ai pas pu m'empêcher de t'écrire que tu as été très discrédité auprès de Jucundus et de Dido par l'affranchi de Domitius. C'est pourquoi, mon frère, veille à te justifier convenablement auprès d'eux. Il a également porté de nombreuses accusations contre toi auprès de Nireus, son co-affranchi, qui, d'après ce que je sais, l'a cru et n'est pas peu remonté contre toi. Mes camarades te saluent; salue les tiens de ma part, je t'en prie. Aime-nous comme tu en as l'habitude. Porte-toi bien. Le 14 des calendes d'août, 27 Epiph. |